Les premières données concernant les productions débarquées par les pêcheries civelières françaises situées sur la côte atlantique et la Manche sont disponibles.
Pêcheurs maritimes | Pêcheurs fluviaux | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Quotas en kg | Débarquements en kg | % quota utilisé | Quotas en kg | Débarquements en kg | % quota utilisé | ||||||
C | R | C | R | C | R | C | R | C | R | C | R |
22 620 | 33 930 | 21 794 | 23 903 | 96,4 | 70,5 | 3 380 | 5 070 | 3 341 | 4 122 | 99 | 81,3 |
C: consommation – R: repeuplement
Cette année encore, pour la pêche maritime, le pourcentage du quota utilisé pour la partie Repeuplement est faible : 70,5%. Ceci n’est pas dû à une absence de civelles dont l’abondance se confirme une fois de plus dans les estuaires français (voir actualité suivante), mais à un marché du repeuplement de moins en moins demandeur et avec des prix très bas et contrôlés en grande partie par le secteur de l’élevage (150 euros départ pêcheur).
Si ce prix permet aux promoteurs du repeuplement en Europe d’obtenir les civelles à un prix très bas (notons qu’en France, le prix octroyé aux pêcheurs est de 260 euros le kg), le contrôle par le secteur de l’élevage (pour la production d’anguillettes dont la traçabilité n’est pas assurée) aboutit à une baisse très forte du chiffre d’affaires des entreprises du secteur civelier français qui n’arrive même pas, depuis plusieurs années, à consommer le quota de repeuplement qui lui est octroyé par un comité scientifique chargé de définir le quota annuel de captures de civelles conforme au plan de gestion français.