Et que nos gestionnaires prennent conscience enfin aux niveaux national et européen que le pêcheur professionnel n’est pas le problème à la gestion de nos écosystèmes continentaux et marins, mais un atout majeur dans la protection des milieux aquatiques naturels dont il dépend pour vivre et participer à la sécurité alimentaire de nos populations.
On aura encore besoin des pêcheurs pour alimenter en Europe comme en Asie la filière aquacole. Si le Japon a fait des progrès importants dans la reproduction artificielle, la production d’œufs, de leptocéphales et de civelles, la production en masse a un coût abordable est loin d’être le cas.
Alors un peu plus de considération pour le secteur de la pêche, maillon indispensable de la filière anguille en Europe et dans le monde ne serait pas trop demandé.